La rafle du Vélodrome d'Hiver, souvent appelée « rafle du V él'd'Hiv » est la plus grande arrestation massive de Juifs réalisée en France pendant la Seconde Guerre mondiale.
C'est à la demande du Troisième Reich, dans le cadre de sa politique d'extermination des populations juives d'Europe, que l'État français organise, en juillet 1942 , une rafle à grande échelle de Juifs (l'« opération Vent printanier », parallèlement menée par les nazis dans plusieurs pays
Entre les 16 et 17 juillet 1942, plus de treize mille personnes, dont près d'un tiers d'enfants, sont arrêtées avant d'être détenues au Vélodrome d'Hiver1 — dans des conditions d'hygiène déplorables et presque sans eau ni nourriture pendant cinq jours —, mais aussi dans d'autres camps. Ils sont ensuite envoyés par trains de la mort vers le camp d'extermination d'Auschwitz. Moins d'une centaine d'adultes en reviendront.
Ces arrestations sont menées avec le concours de neuf mille policiers et gendarmes français sur ordre du gouvernement de Vichy, après des négociations avec l'occupant menées par René Bousquet, secrétaire général de la Police nationale.
Ce Dimanche 17 juillet a eu lieu la journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'état français et d'hommage aux Justes de France.
A cette occasion, vous trouverez ci-dessous le message de Madame Patricia MIRALLES, secrétaire d'Etat auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire.

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