La présence de la servitude est ancrée dans la culture lémanique car elle était autrefois fréquentée par les paysans, puis les douaniers qui veillaient à son maintien et à son entretien. La plupart des murs anciens disposent donc de passages ou de portillons ouverts qui permettaient, et permettent toujours la circulation. De ce fait, et par les efforts continus de l’administration, des élus volontaires et des associations, la majeure partie des berges est accessible à tous. Il y a cependant quelques règles à respecter :
La servitude de marchepied est instituée, sur toutes les propriétés privées riveraines des lacs domaniaux, par les articles L2131-2 et suivants du CG3P.
Les terrains grevés de la servitude, soit une bande de 3,25 m à compter du niveau des hautes eaux du Léman, doivent être laissés à l’usage du gestionnaire du cours d’eau, des pêcheurs et des piétons.
Les propriétaires ont donc l’interdiction d’installer une clôture ou tout autre dispositif d’obstruction (arbres, haies...).
La servitude de marchepied se parcoure uniquement à pied, les vélos et autres engins motorisés ou non y sont interdits, les chiens doivent être tenus en laisse.
La bonne cohabitation des promeneurs, des pêcheurs et des propriétaires riverains repose sur la bonne volonté et le civisme de tous.
Si les riverains qui ne respectent pas leurs obligations sont susceptibles d’être poursuivis et condamnés, les promeneurs doivent respecter les lieux en restant à proximité des rives et en veillant à ne pas abuser de leur droit d’usage en s’installant, ou en dégradant les lieux.